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Entreprendre, c'est une aventure sur le temps long, avec ses risques, ses surprises, ses rencontres, ses accidents, ses découvertes, de soi et des autres.
C'est un voyage, avec plusieurs débuts possible, et pas forcément de fin. Ce chapitre est là pour vous indiquer quelques lieux de ce voyage, que vous effectuerez à votre rythme, et selon votre propre carte...
La formation : Que ce soit avant de se lancer, mais surtout tout au long du voyage, l'entrepreneur doit se former ; se former à l'entrepreneuriat lui-même, ou à des techniques et métiers qu'il va mettre en oeuvre. Il y a des organisations spécifiquement créées pour cela, des écoles, des livres, des chaines YouTube, des MOOC... la formation ne viendra pas à vous, c'est à vous d'être constamment en recherche de nouvelles compétences, de nouvelles connaissances qui sont le carburant du succès.
La réflexion : avant de se lancer, il faut savoir dans quoi se lancer. Pour certains c'est une évidence pour des raisons personnelles ou familiales ; d'autres savent dans quel secteur, mais pas dans quelle activité ; d'autres savent juste qu'ils veulent entreprendre. Il existe des ressources et des techniques pour cela, par exemple le "Design Thinking". Il est important de faire des recherches, de lire, de discuter avec des professionnels, et d'accepter de changer d'avis à ce stade...
La structuration : une fois l'idée choisie, il faut se préparer intellectuellement au lancement. Pour cela il faut réfléchir en détail à tous les aspects de l'idée : qui seront vraiment les clients, comment les trouver, comment les convaincre, quel sera exactement l'offre que vous voulez construire, qui seront les éventuels fournisseurs, quelles seront leurs conditions, quels seront vos prix, quelques seront vos coûts, de quoi seront faites vos journées, quelles quantités seront nécessaires, qu'est-ce que cela implique... Il existe de nombreuses façon de structurer la réflexion, comme par exemple le "Business Model Canvas". A cette étape, il n'y a pas de financements, mais il est possible de bénéficier de petites subventions et de présenter son idées à quelques concours pour débutants.
Le lancement : c'est là que de nombreux entrepreneurs échouent... en ne se lançant pas. Il faut aller sur le terrain, parler aux clients, faire une étude de marché, mettre en place l'offre de départ, faire ses premières ventes, parler de son produit, créer un premier site web, améliorer son argumentaire commercial... C'est là que tout s'accélère et que l'entrepreneur doit s'investir à fond dans son projet. A ce stade il n'y a quasiment aucun financement disponible, à part quelques subventions, prix de concours, et l'argent des parents et amis.
La consolidation : une fois les premier clients trouvés, il faut optimiser, améliorer, accélérer pour rentabiliser l'activité. Cela nécessite parfois de recruter, de faire du marketing, de bien gérer son argent, de faire preuve de détermination et de résilience, d'améliorer son argumentaire commercial, de consolider son offre de produit ou de service, de fidéliser ses clients, de trouver de nouveaux fournisseurs ou de nouveaux débouchés, de trouver des financements d'amorçage auprès de business angels ou de banques.
L'accélération : c'est réservé à un très petit nombre de modèles économiques, qui ont un très fort potentiel, lié à une innovation technologique ou fonctionnelle. C'est aussi la phase la plus difficile car elle suppose d'augmenter de façon accélérée l'acquisition de clients, de maintenir ou d'améliorer en même temps la qualité de service, tout en recherchant des investisseurs capables de propulser l'entreprise dans les étoiles. Beaucoup de prétendants mais très peu d'élus.
L'échec : personne ne veut en parler, mais c'est la forêt cachée derrière l'arbre des réussites ; la majorité des petites entreprises échouent ou disparaissent dans les premières années. Mais paradoxalement, ces échecs sont souvent la marque d'un succès à venir : l'entrepreneur peut avoir trouvé un job de qualité qui lui permet de mieux se développer professionnellement ; ou bien il a rencontré un blocage non anticipé qui lui a permis de préparer un nouveau projet qui en tiendra compte. Les investisseurs préfèrent financer des entrepreneurs qui ont échoué plusieurs fois, car c'est un gage d'expérience, de meilleure gestion et d'une vision entrepreneuriale plus saine...
Le succès : après l'échec vient le succès. Il sera le vôtre, fonction de vos efforts, de vos rencontres, et de votre vision. Ce chapitre là n'est pas encore écrit.